Les larmes du Liban

Les BPC (Bâtiments de Projection et de Commandement) sont des outils performants de la Marine nationale, de véritables couteaux suisses : plates-formes d'appontage, hôpital ultra-moderne, radier pour embarquer des barges de débarquement, hangars spacieux pour accueillir un régiment ou des ressortissants à évacuer, capacité de mise en oeuvre d'un état-major... 
En embarquant à bord du Dixmude, j'ai naturellement songé au Liban où une évacuation de ressortissants avait eu lieu en 2006, durant l'intervention militaire israélienne ; intervention qui s'était soldée par un échec cuisant de Tsahal face à son nouvel ennemi : le Hezbollah. Cette guerre de vingt-six jours avait aussi ruiné le pays en réduisant à néant ses infrastructures et avait entraîné un nouveau départ de migrants chrétiens écoeurés de voir leurs efforts anéantis.
Dix-neuf confessions se partagent les esprits et les partis politiques du Liban. Un casse-tête pour résoudre les problèmes car tous les rouages du pays sont partagés entre confessions parfois opposées, parfois alliées. Ecrire sur un pays aussi complexe nécessitait de bien en comprendre les rouages.
J'ai commencé par entrer en contact avec la diaspora libanaise en France, puis je suis allé m'immerger dans l'esprit du pays.
Ce roman est ainsi une histoire d'amour pour un pays d'une grande beauté et où chacun, quelle que soit sa confession sait ce que veut dire "hospitalité". 
Embarquez avec moi dans la légende des Phéniciens et commerçants des peuples de la mer dont les descendants sont druzes, chrétiens, musulmans ou juifs, sans parti pris et avec tendresse, malgré la férocité de la guerre civile.

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Un pays passionnant, foisonnant, attachant...

Je devais, d'une part découvrir la réalité géographique et d'autre part connaitre les acteurs politiques du pays, répartis en 18 confessions dans un territoire grand comme le département de la Gironde, où les paysages changent rapidement, passant de la montagne enneigée d'un hiver rude au rivage baigné de soleil où poussent des bananiers.
Quatre grandes tendances émergent de cette mosaïque de confessions : les chrétiens, les musulmans chïtes et sunnites, ainsi que les druzes.
Le climat de tension permanent, créé d'abord par l'arrivée des réfugiés palestiniens en 1948, puis par la guerre de 1975 à 1990, l'attaque israélienne de juillet 2006, la guerre civile syrienne et la déstabilisation de l'Irak, plongent les libanais dans une sorte de ferveur de vie et de créativité qui manquent dans nos pays endormis.
Pour autant, il ne viendrait à l'idée de personne de trouver que les attentats et l'insécurité sont des moteurs de progrès.
En rencontrant tous ceux qui font l'histoire immédiate de ce pays, j'ai compris que la vérité ne se trouvait nulle part...

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Dénoncer les atrocités de la guerre civile

Il est diFFicile de dire qui a raison ou tort dans les conflits qui embrasent périodiquement cette région de l'ancien empire ottoman dépecé après la premiere guerre mondiale. D'abord protectorat français à partir du 1er septembre 1920, l'indépendance du Liban ne date que du 22 novembre 1943, et son existence est un miracle tant le pays est coincé entre deux ogres : la Syrie et Israël.
Les différentes communautés libanaises se sont déchirées entre 1975 et 1990, durant la guerre civile qui a duré 15 ans et qu'elles ne sont pas prêtes d'oublier. Les chrétiens, les musulmans et les druzes se sont massacrés, torturés et nul ne peut se dire exempt de tout acte de barbarie.
Pourtant, lorsque j'ai voyagé au Liban, tous m'ont accueilli comme un ami de passage, quelles que soient leurs confessions. Car l'hospitalité n'est pas une légende au pays du Levant et du cèdre.
J'ai rencontré des sunnites, des chrétiens, des druzes et même le hezzbollah chiite. Chaque fois, je ne pouvais qu'écouter et comprendre leurs points de vue, sans excuser les atrocités commises et à venir.
Ce roman est imprégné de ce qu'est la réalité d'une guerre civile, aFin que chacun sache ce qui l'attend s'il ouvre la boite de pandore de la haine.

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Survolons le Liban







Un voyage par les images, à la découverte des paysages et de l'ambiance libanaise.

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Fairuz et Nasri Shamseddine





Fairuz et Nasri Shamseddine sont de véritables icônes au Liban. Le Dabké est, quant à lui, une danse millénaire dans la tradition des pays du Levant.

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Mon reportage en images sur le Liban d'aujourd'hui

Ecrire un roman nécessite des repérages, de longues journées de voiture, seul, partout où il m'était indispensable d'aller pour créer des actions imprégnées de la réalité.
Beyrouth, le Chouf, la vallée de la Bekaa, le nord Liban avec Bcharré, la vallée de Qadisha, Tripoli... J'ai arpenté tous les sites qui forment les décors des Larmes du Liban.
Les rencontres dans tous ces lieux aussi beau que tragiques, m'ont amené à créer des personnages particuliers, forts tout en étant humbles, porteurs d'un sens de l'honneur qui force le respect.
Chaque fois que je regarde ces images, je revois des visages, j'entends des paroles, je sens l'odeur des cèdres, je marche dans la neige et je conduit une lourde voiture américaine sur des routes chaotiques.
Bon voyage au pays du Levant.

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Ecrivain pour la liberté du Liban

Ecrire sur le Liban c'est d'abord rencontrer des Libanais et de les écouter raconter leur pays. Aller là-bas, découvrir la magie mutilée par la guerre mais dont l'esprit est toujours celui des Phéniciens...

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Les larmes du Liban

Lorsque le Président du Liban prend la peine de vous remercier...

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