Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, engagé dans la lutte contre la piraterie en océan Indien.
Le porte-hélicoptère R97 Jeanne d'Arc a terminé en mai 2010 sa dernière campagne d'application à la mer pour les élèves oFFiciers de Marine. C'était aussi son ultime mission avant le désarmement.
En embarquant à bord, en novembre 2009 puis en février et en mai 2010, l'idée d'écrire un dernier roman pour lui rendre hommage s'est concrétisée immédiatement. Pour autant, l'histoire n'existait pas, et le délai d'écriture était très court mais il était impensable de rater l'accostage à Rouen.
Les élèves sont les héros de cette aventure et l'action se déroule dans les décors magiques du golfe de Tadjoura, de Djibouti, du Bab-el-Mandeb et de l'océan Indien.
Après un passage à rapide à Fort de France pour boucler les dernières pages à bord de la Jeanne, l'écriture s'est achevée début avril 2010. Il était temps de passer à la phase édition, avec la mise en page, le graphisme de la couverture, les épreuves à corriger et le "Bon à tirer", tout cela dans la fébrilité alors que j'étais en voyage à Venise. Un nouveau métier s'est donc greffé à celui d'écrivain : celui d'éditeur occasionnel.
Ce roman raconte une aventure, imaginaire autant que réelle, imprégnée de fantastique et des légendes propre à la Corne de l'Afrique.Tout ce qui se rapporte à la Jeanne, à la vie des bordaches, à la mer, à la piraterie au large de la Somalie... est vrai.
Croisez dans ce roman les auteurs que j'aime comme Monfreid, Conrad, Kessel et Deniau, qui nous livrent, par 40° à l'ombre, un peu de leurs "Secrets de la mer Rouge".
"Bon vent et bonne mer !" à bord de notre Jeanne.
L'aventure de l'Ecole Navale
Les héros de cette aventure sont des élèves-oFFiciers, des "bordaches" en argot de l'Ecole navale qu'ils appellent la "baille".
Avant d'embarquer à bord de la Jeanne, ils auront passé trois ans à la baille, une école commandée en 2009 par le contre-amiral Marc de Briançon: le "Pape", assisté d'un second: la "veuve".
C'est une formation exigeante : il faut aimer le travail et la discipline. C'est aussi une école où l'on apprend à commander dans le respect de celui auquel on donne un ordre. Le management s'apprend autant sur le terrain qu'en mer et en cours.
C'est aussi un nombre considérable de "cules", synonymes de travaux "chronophages" et fastidieux.
La cour de récréation c'est la mer qu'il faut aimer et comprendre, avec ses humeurs, ses caprices, ses douleurs, ses désirs... Car la mer est une amante qui ne fait pas de cadeau, qui n'aime pas les "à peu près" et vous fait payer le prix de vos erreurs.
Mais, lorsqu'elle dévoile les splendeurs du passage du raz de Sein par gros temps, ses nuits sous les étoiles, ses grisés, ses verts, ses bleus bordés de dentelle blanche, elle vous récompense de la fatigue qui règne durant un "zérac" - le quart de minuit à quatre heures - propice aux rêves et aux superstitions.
Admirables oFFiciers-élèves qui ont "sacrifié" leurs années de jeunesse à la défense de notre pays, afin que nous dormions en paix.
MENTION SPECIALE DU GRAND PRIX DE LA MER 2010.
décerné par l'ADELF (association des écrivains de langue française).
Préface du contre-amiral Marc de Briançon
"Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc achève sa dernière mission le 27 mai 2010, à l'issue d'une vie particulièrement bien remplie, dédiée à la formation appliquée des oFFiciers de marine et riche de 45 années de navigation sur toutes les mers et les océans du globe, à la rencontre des populations riveraines des six continents habités.
La Jeanne est le support idéal d'un roman d'aventure, à condition toutefois d'en maîtriser les arcanes; un déFi que Jean-Marc Bourdet, fasciné par les rapports de l'homme à la mer, a su relever avec imagination et souci du détail à la fois.
Au-delà de la dimension fantastique personnelle qu'il apporte par petites touches et qui l'amène naturellement au dénouement surnaturel, l'auteur parvient avec Finesse à faire ressortir l'ambiance si particulière et intemporelle de cette école de vie et de sens: vie vraie en équipage, au-delà de l'horizon, et dans la durée qui forge des hommes de mer professionnels et solidaires, autant que des meneurs d'hommes bien dans leur tête et leur époque; vie engagée au contact d'un milieu exigeant et d'une extrême richesse, qui porte au dépassement de soi, à l'excellence et à l'humilité; vie intense au coeur de l'actualité d'un monde en perpétuel mouvement, qui prépare les esprits et les coeurs à des aventures humaines et maritimes peu communes.
Fort de mon expérience d'élève et de commandant quelques vingt-trois années plus tard, je mesure à travers ce roman combien la Jeanne, jusqu'au seuil de sa vie, a su jouer entre tradition et modernité: tradition d'un bâtiment à la silhouette désuète et aux équipements de plus en plus dépassés, d'une école de la mer attachée à ses fondamentaux, d'une ambassade flottante mondialement connue, d'un programme parfaitement rôdé, d'usages ancestraux et d'un protocole soigné - modernité dans la jeunesse et la qualité d'accueil de ses marins, dans la performance de son système de formation sans cesse amélioré, dans la vitalité de ses oFFiciers élèves, dans sa capacité à relever les déFis opérationnels que l'actualité lui présente.
Cette alliance paradoxale d'immuabilité et de dynamisme ne laisse personne indifférent. L'esprit Jeanne, entretenu par un équipage heureux de transmettre sa passion aux futurs cadres de la marine, est bien là. Il demeurera!
Alors, embarquez sans hésiter une dernière fois à bord du porte-hélicoptère, au sein du poste 12, et laissez-vous emporter par ce roman, qui allie la réalité tangible de la formation des oFFiciers élèves à l'impalpable du fantastique et au romantisme d'une tragédie dans la Corne de l'Afrique.
Contre-amiral Marc de Briançon
Directeur de l'Ecole navale"
2 décembre 2009 - Brest - départ de la dernière campagne
Que ces images de l'appareillage du 02 décembre 2009 à Brest, vous entraînent dans le sillage de notre Jeanne, mes amis marins et terriens.
Elle roulait si bien des tangos d'histoires d'amour. Bon vent à toi, ma Jeanne, bon vent ! Plus...
22 au 24 mai 2010 - Rouen, ville marraine et dernière escale amoureuse...
J'écoutais le chant de la coque, celui de la vapeur et les pas des marins claquant dans les coursives et les échappées. Pour la Jeanne, c'est une belle histoire d'amour qui s'achève avec Rouen, sa ville marraine. Surprise de taille, elle y sera rejointe par le Belem avant de reprendre sa route et de descendre la Seine. Plus...
26 mai 2010 - escale à Saint-malo
Rouen, un moment inoubliable de cette escale et un transit qui descend la Seine... Dans la Manche, la Jeanne s'ensommeille et vient se reposer à Saint-Malo. Pour un peu, je l'entendrais encore soupirer ma Jeanne. Plus...
27 mai 2010 - Brest, l'ultime sourire de la Jeanne et les émotions de nos marins...
Adieu, Jeanne, Adieu ! écrivait mon ami et poète Christophe Penot. Oui, c'est un adieu à ta liberté, à ton panache, à cette présence attendue dans tous les ports du Monde. Tu ne seras pas remplacée, nulle ne peut succéder à ta silhouette familière transmise par ton père, le croiseur Jeanne d'Arc dont tu portais Fièrement le nom. Plus...
Jeanne d'Arc - Appareillage 1ère campagne Brest 05.11.1964
Le temps de la jeunesse.
Jeanne d'Arc - Dernier retour à Brest - mai 2010
Séquence émotion
Critique de lecteur
JEANNE D’ARC , même si je trouve le personnage de la jeune femme lâchée seule sur ce bateau pirate un peu invraisemblable, quoique justiffié quand on a une certaine idée de ces peuples , l’épreuve m’a fait vibrer au souvenir de mes rêves héroïques d’adolescente. Je voulais devenir inffirmière sur les terrains de ces guerres qui ne ffinissaient jamais. Je n’ai pas été selectionnée. Votre livre que j’ai senti vécu par son auteur justiffie les craintes que j’ai pour mes ffilles.
Vous savez rendre des évènements vécus ou écoutés avec une grande empathie, vivants et réels car exprimés simplement avec des mots français et un rythme propre à nos provinces qui provoque l’émotion.
Françoise C....